L'histoire de la forêt

L'histoire de la forêt

Je ne suis pas là pour vous raconter la vie d'un roi, ni pour vous conter l'aventure d'un autre. Cette histoire ne devrait pourtant ne jamais être révélee mais moi je vais le faire, l'histoire d'un peuple qui n'est pas le mien.

I. Les oiseaux et la colombe

Nous étions là avec nos armes, attendant l'ennemi. Pas un bruit, pas un geste ne se faisait entendre. Le soleil s'était levé et je frémissais à l'idée de savoir que nous étions des pions déstinés à mourir pour défendre la cité des elfes nobles. Ceux qui nous avaient soumis par les armes et traités comme des esclaves. J'étais la seule femme présente sur ses murailles et je sentais le stresse monter. La plupart de nous étaient des elfes sylvains, d'autres comme moi, des hauts elfes bannis de la société. Comment j' étais arrivée là ? J'avais aimé une autre femme et elle m'avait aimée. Je fus chassée de la cour du roi et enfermée dans le donjon du chateau. Elle, tuée par son fiancé qui avait sombré dans la folie. Mais je garde pour toujours son si beau visage dans mon coeur... ! Aprés une longue attente, la bataille commença enfin : des tambours résonnèrent dans la vallée et les pas des elfes noirs se firent entendre. La bataille fut rude et les hauts elfes obligés d'intervenir, venérent nous aidez à les repousser. Il fallut beaucoup d'efforts mais nous reussirent à les vaincre. La murs du chateau étaient teintés de sang et les soldats étaient presque tous tombés pendant l'assaut. Moi, on m'avait entaillé la jambe et coupé un bout de ma grande oreille. J'arrachais un morceau de ma veste et je m'en entourai la jambe. Les hauts elfes nous renvoyèrent dans nos cachots sans prendre le temps de nous soigner et allèrent fêter la victoire. Cette nuit, beaucoup d'entre nous périrent dans le donjon.

II. L'envol des oiseaux

Mais ce n'était plus les elfes noirs qui essayaient de prendre d'assaut la cité.. Les rats commençèrent à prendre goût aux cachots et se mutiplièrent de jour en jour. Les hauts elfes se moquaient bien de quelques rats et n'en firent rien. Quelques semaines plus tard, on compta plus de cent hommes morts et le roi, lui même, tomba malade. Tous les médecins du monde accourèrent à la cour mais aucun ne trouva un remède. La reine accusa le reste des prisonniers d'avoir emmener ce fléau dans la palais et nous envoyèrent dans un camp trés loin du palais. Nous nous retrouvâmes désormais dans cette prison où j'aurai eu peut etre une chance de m'enfuir. Mais ça, ce n'était pas pour maintenant... J'étais malade et j'essayais de resister au froid et à la fièvre. Par chance, je reussis à lutter assez longtemps contre la maladie qui me rongait et je ne m'en occupais plus, je savais pourtant que la fièvre reviendrait tôt ou tard. Pendant mon séjour, je devais travailler dans les cuisines et servir les repas. Le sixième jour passé dans les cuisines, je reussi à avoir les clés de la prison : j'avais montré un certain charme aux quelques gardes qui surveillaient la prison. Ce jour là, ils m'avaient ordonné de venir les servir du vin. Aprés plusieurs bouteilles, ils s'endormirent comme des enfants. J'ouvrais les cellules des quelques amis que je m'étais fait lors de la bataille, nous nous équipâmes des armes des gardes et reussîmes à nous faire passer pour de simples soldats qui patrouillaient. Nous reussirent à nous enfuir hors de la prison et nous nous écartâmes un peu de la route. Il faisait nuit et nous avions faim. Pas trés loin de là, il y avait une forêt... Lugubre mais magnifique. Plusieurs personnes disaient que la forêt était maudite mais nous y pénétrérent.

lll. La forêt aux 1000 plumes

Voilà maintenant quelques semaines que nous sommes dans la forêt. Nous sommes ces gardiens, en échange de cela elle nous protège. Son histoire a une suite mais pas pour moi.

Je suis morte, il y a bientôt une semaine. C'est ma punition pour m'être oposer à la mort. Ce n'est pas grave, je reposerai pour toujours dans cette forêt où la nature recouvrira ma tombe de ses feuilles. Ce n'est que le début de mon voyage ; la suite je ne vous la raconterai pas, elle est bien trop belle et vous la saurez vous aussi un jour.

Je me souviendrai toujours de ce moment !

"Comme toujours elle souriait avec élégance..."

Mes mémoires ne sont pas celle d'une grande guerrière invacue, ce sont des mémoires pas comme les autres...

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